Jusqu’au bout de la nuit
S'élèvent les lueurs du grand feu
vers le ciel d'ombre ténébreux,
dansons une joyeuse farandole
autour des flammes qui s'envolent.
Laissons de côté tous nos soucis
en ce soir de fête qui nous réjouit,
bondissons au-dessus du brasier
si haut qu'il ne puisse nous brûler.
Rougeoient les braises consumées,
lentement revient l'obscurité.
Ensemble, à même le sol assis,
toi et moi par les mains unis,
attendons jusqu’au bout de la nuit.
(Juin 2020) 🪶🔥
Poème écrit pour la fête de la Saint-Jean d’été, qui par le passé avait lieu le 24 juin, jour de Saint-Jean Baptiste dans le calendrier liturgique catholique.
Dans la tradition populaire française, c’était le jour où se célèbrait le solstice d’été (d’où le nom donné à cette fête, Saint-Jean d’été) autour d’un grand feu de joie allumé par les habitants du village ou du bourg, le but étant que le brasier soit visible de loin à la nuit tombée, et si possible plus important que ceux des localités voisinnes 🪵🔥
Tout le monde se réunissait autour des flammes pour chanter, danser et festoyer, jusqu’à une heure avancée de la nuit (voire au petit matin pour les plus endurants).
Au cours de la soirée, lorsque le bois avait bien brûlé et qu’il était à peu près à l’état de braises, les jeunes gens sautaient par dessus deux par deux, un garçon et une fille se tenant par la main 👫
Cette tradition, qui pouvait se décliner différemment selon les régions, a été célébrée pendant longtemps avant de tomber dans l’oubli au cours du 20ème siècle. Depuis quelques années, elle est toutefois remise à l’honneur dans certains villages.
Photo d’illustration de StockSnap via Pixabay
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