Gangrène
La haine,
la violence,
partout,
tout le temps,
marée noire
qui se répand,
sournoise,
dans les moindres interstices
d’un monde en crise,
crasse visqueuse
qui englue les coeurs.
Voiles sombres
qui obscurcissent
la lumière,
chape de plomb
qui pèse lourdement,
qui écrase tout,
poison mortifère
qui se distille,
insidieux,
dans les esprits,
feu qui couve
dans les âmes,
prêt à s’embraser
à la première étincelle,
à tout cramer.
La violence,
la haine,
noire gangrène
qui pourrit tout.
(Avril 2021)
Ce poème a beau avoir été écrit il y a plus de deux ans, il reste malheureusement toujours (et peut-être plus que jamais) d’actualité, surtout au regard des dernières émeutes qui se sont déroulées très récemment en France.
Personnellement, je ne comprends pas qu’on puisse en venir à de telles extrêmités. Si tout le monde a le droit de s’exprimer, y compris pour faire connaître ses désaccords, ses revendications et sa colère, la violence n’est pas un langage ni une réponse aux problèmes. Au contraire, elle ne fait qu’envenimer la situation.
⚠️ Ce que je traduis ici est ma vision de la violence, qui ne s’inscrit dans aucun courant politique et ne se range d’aucun côté. Mon site n’est pas une tribune politique ni sociale, et je ne fais qu’exprimer un ressenti personnel par mes mots (mais sans violence...).
La poésie libre, enfin, m’est apparue comme le style le plus adéquat, dans son côté déstructuré, pour évoquer le thème de la violence, qui elle est destructurante.
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